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Remus Lupin.

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Remus Lupin
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Remus Lupin
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Remus Lupin. _
MessageSujet: Remus Lupin. Remus Lupin. EmptySam 6 Mai - 1:42

REMUS LUPIN

werewolf heart
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Nom —
lupin.
Prénom —
remus john.
Date de naissance —
10 mars 1960.
Lieu de naissance —
kinsale (irlande).
Signe astrologique —
poisson.
Nationalité —
nationalité anglaise.
Origines —
d'origines britanniques, il possède prétendument des origines de plusieurs pays de l'union qu'il n'a pourtant jamais chercher à approfondir. se considère anglais.
Orientation sexuelle —
hétérosexuel.
Statut matrimonial —
marié à nymphadora tonks.
Emploi —
après avoir connu pendant un temps plusieurs genre d'emplois, remus obtint la chance, grâce à albus dumbledor, d'exercer à poudlard en tant que professeur de défense contre les forces du mal. Il quitta néanmoins son emploi à la fin de sa première année de cours après la révélation de son statut de loup-garou et se consacra ensuite essentiellement à l'ordre du phénix.
Casier Judiciaire —
il est déjà fiché pour ce qu'il est, pensez-vous vraiment que ça s'arrête là ?
Deux tables plus loin – Harry éprouva à nouveau un sursaut de plaisir -, il reconnut Remus Lupin. Il paraissait pâle et faible (la pleine lune approchait-elle ?) et semblait absorbé dans sa copie d’examen. Les sourcils légèrement froncés, il relisait ses réponses en se grattant le menton avec le bout de sa plume. — j.k. rowling

Nature du Sang —
de sang bien évidemment mêlé de part son statut de loup-garou - un homme à moitié humain ne peut être de sang-pur, n'est-ce pas ? -, il l'était cependant déjà avant, ses parents Lyall Lupin et Hope Howell, descendant l'un comme l'autre de lignées mêlées. la question ne l'a jamais embêté, ni même titillé : être de sang-pur n'aurait après tout pas rendu sa vie plus belle ou plus douce.
Ecole de sorcellerie —
fier élève de poudlard, le jour de son admission fut comme une bénédiction pour le jeune garçon renfermé qu'il était : enfin il allait pouvoir connaître de jeunes gens de son âge ! plus fier encore de porter l'écusson de la maison gryffondor, il ne renia jamais les couleurs d'or et de rouge qu'il porta sur ses vêtements et dans son cœur.
Parcours Scolaire —
discret, Remus parvint à rester dans les rails malgré ses deux amis présents à ses côtés et qui, eux, avaient bien plus de mal à le faire. néanmoins, le statut de préfet qu'il obtint finalement parvint à convaincre ses professeurs que Remus pouvait posséder une influence positive sur ses amis, malgré le comportement souvent considéré comme catastrophique de Sirius et James. studieux et discret, si Remus ne se faisait guère remarquer pour ses extravagances, il en allait de l'ordre de ses facultés mentales et ses facilités magiques - qui apparurent très tôt dans son enfance - de le mettre parfois sur le devant.
Localisation —
vous ne le trouverez désormais jamais plus bien loin de son épouse, probablement encore en fuite dans le magicobus de mickey.
Baguette —
 Cyprès et crin de licorne, vingt-cinq virgule soixante-quinze centimètres, souple, prédisposée aux sortilèges défensifs.
Patronus —
son patronus prend la forme d'un loup blanc de taille moyenne, non pas uniquement de par sa seconde nature de loup-garou - quand bien même beaucoup feraient le raccourci -, mais également car le loup représente la capacité d'enseignement, l'alliance entre l'instinct et l'intelligence, et symbolise les valeurs sociales et familiales, la protection personnelle et celle de la famille, la discrétion, l'adaptation, la fermeté de caractère et l'incorruptibilité, ainsi que la mort et la renaissance, dont il a bien trop souvent été témoin.
Amortentia —
le bois de cheminée qui brûle, la cannelle, la vanille et les vieux grimoires, saupoudrés d'une douce odeur de bubblegum roses.
Épouvantard —
la pleine lune, ni plus ni moins, puisque c'est elle qui l'a empêché, lorsqu'il n'était qu'un garçon, de pouvoir se lier aux autres ou s'ancrer quelque part et qui provoque chez lui sa plus grande peur : lui-même.
Pensine —
vous savez, bien des souvenirs hantent encore sa mémoire, positifs comme négatifs ; s'il lui arrive de revivre des joies immenses en se plongeant simplement dans son esprit, le contre-poids le prend pourtant à la gorge, lui rappelant qu'il ne vit guère plus à l'époque de son souvenir. aussi revit-il souvent également des souvenirs dont la douleur ne s'apaise pas au fil des années. cependant, les souvenirs auxquels il se rattache le plus reste ceux liés à ses meilleurs amis et à sa récente épouse.
Miroir du Rised —
le miroir du rised afficherait à Remus un reflet qu'il ne pourrait cependant jamais voir se réaliser : la lycanthropie ne marquerait plus ses traits qui, alors, paraîtraient moins fatigués et moins prématurément vieillis. à ses côtés, tout sourire, se tiendrait Nymphadora qui, dans ses bras, garderait contre sa poitrine leur enfant. une normalité à laquelle il ne pense cependant pas pouvoir accéder.
Particularité Magique —
suite à l'attaque de Fenrir Greyback quand il n'était qu'un enfant, Remus est devenu un loup-garou.
Allégeance —
membre de l'ordre du phénix.

Traits de caractère —
discret, intelligent, effacé, doux, reconnaissant, courageux, fort, solitaire, protecteur envers lui-même mais également envers les autres, paternel, chaleureux, charmant, peut se montrer résolu et manquer de confiance par moment, tolérant, pragmatique, réservé, introverti, sage, pédagogue, instinctif, valeureux, altruiste, adaptable, proche de sa famille, ferme, incorruptible, terriblement loyal, fidèle, généreux, coupable, honnête, sincère, possédant un humour fin, patient, pudique, inconstant, émotif, réservé, romantique, bon.

Signes distinctifs —
 plusieurs cicatrices partout sur son corps, vestiges de ses premières transformations et du moment où elles commencèrent à devenir de plus en plus intenses : il se mordait et se griffait, s'en prenait à lui-même à défaut de s'en prendre aux autres.
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HALF MOON RUN
Depuis des années, la douleur restait inchangée ; toujours la même sensation lorsque ses os se brisaient et se reconstruisaient, lorsque sa peau s'ouvrait sous le bout déchirant de ses griffes pour finalement se refermer lorsque le soleil se levait, que ses gencives s'écorchaient pour laisser sortir des crocs qui, bientôt, auraient disparu comme ils étaient arrivés. Si les nuits étaient plus douces, maîtrisées, et que l'animal ne prenait plus le dessus sur l'homme, les changements de son corps, eux, ne perdaient jamais en intensité, lui ramenant sans cesse à l'esprit que ce que certains sorciers fous voyaient comme une bénédiction n'était rien d'autre que l'inverse total. Remus n'avait jamais choisi de changer de nature et, la subissant chaque nouvelle pleine lune et chaque nouveau mois, il ne parvenait à comprendre ce qui pouvait pousser certaines personnes à chercher la morsure qui les condamnerait à un changement incessant de corps et de mental, et allongerait la liste des morts quand, lors d'une guerre, il fallait pourtant s'en préserver. Alors que le soleil perçait les nuages gris qui avaient parsemés le ciel toute la nuit, gâchant la vue des étoiles sur le spectacle improbable d'un homme se transformant en animal, la gueule du loup s'ouvrit dans un ultime hurlement de douleur. Il se dressa sur ses pattes arrières, tendit son dos et serra ses griffes autour de ses bras, de la peau de son torse, et tantôt autour d'un des vases qui décoraient encore le bureau de l'ancien professeur. Elle se déchira à nouveau, laissa échapper du sang qui s'écoula dans un bruit mat sur le parquet, jusqu'à ce qu'enfin les pattes redeviennent des mains et que les ongles reprennent leur place, ne pouvant plus laisser que de légères égratignures – il prenait soin, chaque veille de pleine lune, à les couper pour éviter de s'infliger un peu plus de dégâts. Les poils, peu à peu, ne tombaient pas mais pénétraient à nouveau dans sa peau, laissant apparaître le derme rosé, rougit par endroit, du sorcier. La gueule grande ouverte reprit lentement et douloureusement la forme d'un nez, d'une bouche, d'un menton, et les crocs retournèrent se loger dans les gencives, laissant place aux dents que Remus ne montrait que rarement dans un sourire. Les soulèvements de sa poitrine ne se calmèrent pas et son souffle haletant rencontra bientôt le parquet alors que, dans un bruit sourd, son corps s'écroula. Lorsqu'il les rouvrit, les yeux de Remus retrouvèrent le bleu de leurs iris, laissant derrière eux le noir intégral de ceux du loup. Face contre le sol, il resta immobile quelques secondes, tentant de reprendre sa respiration alors que chaque membre, muscle, os et articulation de son corps lui faisait mal ; s'il ne décrira jamais la douleur ressentie comme celle d'un martyr, il ne sera cependant jamais capable de mettre de mot dessus, incapable qu'il était de réfléchir dans de tels moments. Ses jambes tremblaient encore mais, réunissant toutes les forces qui lui restaient dans son corps affaibli, il parvint à se retourner sur le dos dans un grognement sous la douleur constante qui venait indéniablement de s'accentuer lorsqu'il retomba durement, la face tourner vers le plafond qui, fut un temps, arborait une fière couleur blanche et qui, aujourd'hui, se teintait plutôt de gris. Le souffle toujours, Remus tenta de porter sa main à son visage pour en frotter les joues qui, une fois de plus, se couvraient partiellement de son propre sang ; si la potion tue-loup avait ses effets dans le courant de la nuit, l'empêchait de défoncer murs et portes à la recherche d'une proie, l'instinct animal, se sentant enfermé de plus en plus dans le corps d'un homme lorsque la transformation inverse s'opérait, reprenait le dessus pendant quelques minutes et, de frustration, le sorcier n'avait de cesse de finir par s'automutiler. Il cueillit sur la pulpe de ses doigts un peu de son sang et les amena à porter de vues. Bras levé, il détailla quelques secondes le cruor encore brillant, le frotta doucement entre son index et son pouce jusqu'à le sentir s'émietter légèrement. Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres et, alors que sa respiration commençait à se calmer, il laissa mollement retomber son bras sur le sol. Les yeux rivés à nouveaux sur le plafond, il prit encore un instant avant d'essayer de se relever, se dressant sur ses coudes. Ses jambes avaient arrêté de trembler et, de sa nuit, ne restaient plus que les entailles qui gardait sur ses bras et sa poitrine. Le corps nu, s'appuyant sur le sol, Remus se remit finalement sur ses jambes et, titubant encore un peu, s'approcha de l'une des vitrines de la pièce pour récupérer sa baguette, mise en sécurité à l'intérieur. Il s'arrêta devant l'objet, détailla le reflet qu'il lui envoyait. Son bras saignait encore, et la plaie sur son torse semblait profonde tandis que celle qu'il portait sur la joue disparaîtrait bien vite. La tête légèrement penché sur le côté, il redessina les contours de son propre visage, jusqu'à ce que son regard rencontre celui fatigué, abîmé et même un peu triste que lui adressait le reflet de la vitre. Dans un nouveau soupir, il détourna les yeux et récupéra sa baguette, qu'il pointa sur les différentes blessures que son corps arborait. Prononcé dans un murmure, le Vulnera Samento rattacha petit à petit les endroits où la peau s'était déchirée jusqu'à ne laisser finalement qu'une fine cicatrice, comme déjà vieillie par des années passées. Pris dans une habitude aussi ancienne que sa morsure, Remus n'y fit pas attention, laissant son esprit vagabondé ça et là, mais surtout ailleurs.
THE NIGHT COMES DOWN
Sur la photo, les deux visages souriaient, se détaillaient l'un l'autre avec, dans le creux de l’œil, le message que leur cœur pouvait porter, désireux de le crier sans pour autant que les voix ne se fassent entendre. La silhouette féminine arborait un visage doux, mutin et en forme de cœur, et les commissures de ses lèvres remontaient en un sourire brillant qui faisait gonfler ses pommettes et leur donnait une teinte rosée. Ses cheveux remontés en un chignon négligé, dont quelques mèches lui arrivaient dans le creux de ses omoplates, semblaient par moment changer de teinte, passant d'un brun léger à un blond foncé aux reflets aussi roses que celui de ses joues. La photo ne laissait entrevoir que le haut de sa robe blanche, les bretelles larges qui couvraient ses épaules fines et le décolleté qui laissait deviner la naissance de sa poitrine, assemblé dans une simplicité qui semblait débattre avec l'excentricité dont sa personnalité faisait souvent preuve. Face à elle, un homme plus vieux qu'elle ne l'était, au sourire tendre et au regard doux qui ne semblait pas vouloir se détourner de son visage. Les cheveux tirés en arrière, grisonnant légèrement par endroit, faisaient écho à la barbe qu'il portait, épaisse et parsemée de poils plus clairs de ça de là. Une cicatrice était visible sur sa joue droite et passait en travers de son nez, soulignant le bleu de ses iris dans lequel raisonnaient tous les sentiments qu'il pouvait porter à la femme qu'il regardait. Si le sourire de la première éclatait, celui de l'homme se faisait plus discret, retenu, mais laissait entendre ce que son cœur pouvait vouloir dire. Une chemise blanche posée sur ses épaules, légèrement déboutonnée sur le haut et dont les manches remontées dévoilaient des avants-bras par endroit émaciés et marqués de cicatrices semblables à celles sur son visage, il venait chercher les mains de sa compagne pour les serrer doucement entre ses doigts. La scène se répétait inlassablement, et les quelques semaines seulement passées depuis la prise de la photo n'eurent pas le temps d'attaquer les couleurs de leurs visages ou du paysage qui se dessinait derrière eux – l'intérieur d'une petite église, au travers des vitraux de laquelle on pouvait apercevoir un bout de mer et une étendue d'herbe verte, laissant présager de la saison à laquelle la photo fut prise – et le papier se montrait tout aussi brillant que la première fois où Remus le tint. La photo tourna doucement entre ses doigts, dévoilant son verso puis à nouveau son recto et, dans un geste à la fois tendre et attristé, il passa son pouce sur le visage souriant de son épouse pour le caresser. Un soupir siffla entre ses dents et se glissa hors de ses lèvres alors que, de sa main libre, il vint se frotter la face. Il reposa la photo, face contre le comptoir en zinc, et porta à sa bouche le verre de whisky pur-feu que le barman, un vieux sorcier un peu grincheux, lui avait servi, le claquant devant lui pour le faire sortir de ses pensées. Quelques jours avaient passé depuis son départ, et Remus n'avait pas encore su donner de nouvelles à Nymphadora. Il revoyait chaque soir en fermant les yeux son visage se dessiner et s'animer comme une image sur sa peau, un bras sous le crâne alors qu'au travers de la fenêtre pourtant fermée de sa chambre du Chaudron Baveur, il entendait encore le bruit des trains et autres bus. Il peinait bien souvent à trouver le sommeil, s'agitait par dessus les draps du lit, n'avait de cesse d'ouvrir et de fermer les yeux, espérant parvenir à gratter un peu plus de fatigue dans les mouvements incessants de ses paupières qui trahissaient la nervosité, l'anxiété dont le sorcier faisait preuve. Son cerveau ne cessait de réfléchir, cogiter, passer en revue la situation et se refaire la scène de son départ. Il n'avait bouclé aucune valise avec lui, traînait depuis avec les mêmes vêtements sur le dos qu'il ne quittait que lorsqu'il espérait encore trouver un peu de repos au creux des vieux draps autrefois blancs. Et s'il parvenait sans mal à le deviner, il ne gardait aucun souvenir de l'expression de Nymphadora juste avant son transplanage, ayant précautionneusement veillé à ne pas la regarder avant de partir. Remus avait fuit, une fois de plus ; de la même façon qu'il avait pu fuir face à ses sentiments, qui pourtant secouaient son cœur tellement fort que même elle avait su les entendre sans qu'il ne les prononce. Alors que la peur ne le quittait pas, il avait accepté de perdre un instant ce contrôle auquel il s'accrochait pourtant tellement depuis des années ; il s'était donné à elle avec le risque de la blesser et de lui transmettre sa malédiction, s'était offert tout entier parce qu'elle le lui avait demandé alors que, dans un élan d'individualité altruiste – il le faisait aussi bien pour lui que pour elle, et même bien plus pour elle encore –, il avait eu le réflexe de se retirer de sa vie sans rien demander en retour que la conviction qu'elle resterait en sécurité. Mais le manque de Nymphadora, son sourire, sa voix, la douceur de ses mains sur ses joues lui redonnaient confiance lorsque les doutes l'envahissaient. Plus l'éloignement avait continué la première fois, plus le manque de sa tendresse, de la sensation de son regard posé sur lui, de ses lèvres qui venaient cueillir sur les siennes ce qu'il ne disait pas avec la voix, et prenaient un peu de la lourde charge douteuse et coupable qu'il gardait depuis des années sur ses épaules fatiguées lui manquaient. Son être tout entier, de sa petite taille à sa mutinerie, des mèches de ses cheveux qui changeaient de couleur entre ses doigts quand il les caressait, quand il la mettait en colère, la faisait rire, parfois doucement glousser, ou quand il lui faisait l'amour, jusqu'à cette assurance qu'elle tentait de lui transmettre un peu plus chaque jour. Nymphadora toute entière manquait à sa vie lorsqu'elle s'éloignait de lui, et s'il avait décidé de partir à la fois pour son bien et poussé par une peur vrombissante qui ne l'avait jamais quitté, Remus ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'elle faisait, où elle était, avec qui, si elle allait bien ou si elle avait pleuré son départ. Rien d'autre que Dora ne tournait dans sa tête, dans son cœur. Il n'avait cessé de réfléchir tous ces derniers jours, entre deux verres de whisky et une assiette de frites prise au comptoir qu'il laissait le plus souvent refroidir sans la finir. Si la peur continuait de lui serrer le ventre, Remus n'était pas idiot, loin de là, et savait reconnaître l'irrationalité de sa fuite : il était parti à cause de la peur, et pourtant cette même peur n'aurait pu changer quoi que ce soit à la situation. Nymphadora était enceinte, les dès étaient jetés, et s'il refusait de lui faire perdre leur enfant, et s'il avait peur de lui avoir transmis ses gênes animaliers, il ne pouvait rien changer ; rester près d'eux ou s'éloigner n'aurait pas eu d'impact sur la vie future de leur enfant. S'il allait être un loup, alors l'était-il déjà depuis que son cœur avait commencé à battre dans le creux du ventre de la sorcière. L'air fatigué accroché à son visage dû à la vieillesse prématurée dont il souffrait et à la fatigue qui l'affligeait, Remus soupira et repoussa du revers de la main le verre vide. Récupérant la photo sur le comptoir, il sorti son porte-feuille de la poche de sa veste miteuse et trouée à quelques endroits, glissa avec délicatesse la photo de leur mariage à l'intérieur et l'enfonça à nouveau là où il venait de le prendre. Laissant tomber quelques galions sur le zinc, adressant un regard au barman, Remus tapota ses poches pour s'assurer qu'il ne manquait de rien. S'humectant les lèvres une dernière fois, il transplana finalement une fois à l'extérieur du bar et retrouva le salon de la maison qu'ils occupaient ensemble. À peine apparu-t-il dans la pièce qu'il sentit le regard de sa femme posé sur lui, le scrutant. Tête baissée, il la releva doucement pour la détailler un peu. Son cœur se mit à battre plus rapidement face au visage qu'il observait et, malgré son emballement, c'est d'une voix calme que Remus brisa le silence instauré entre eux. « Je suis désolé. »
ABOVE THE HATCHES OF HEAVEN
J'ai été un idiot, et j'en prends d'autant plus conscience maintenant que je vois la mer de cheveux gris s'éparpiller autour et sur son visage endormi. La lumière ne passe pas encore à travers les volets, trahissant la nuit qui n'est pas prête à tirer sa référence et à laisser sa place au soleil, mais je n'arrive pas à déterminer l'heure qu'il peut être – sans doute parce qu'une infime partie de moi seulement s'en soucie maintenant. Moi non plus, je ne suis pas prêt à le revoir d'aussitôt. À commencer une nouvelle journée et à essayer de renforcer ce que j'ai pu abîmer en me laissant porter par la crainte. Je continue d'observer, comme je le fais depuis ce qui semble être à la fois une éternité et une seconde à peine, les dégâts que j'ai causés et les débris qu'il me faut désormais nettoyer. Ses traits sont paisibles, sa respiration calme, et je crois discerner par instants un léger sourire se dessiner sur ses lèvres alors que j'effleure sa joue du bout des doigts, reculant les mèches grisonnantes de son visage. Un souffle las s'échappe de mes narines alors que je recale l'oreiller sur mon bras et repose ma tête dessus, sans la quitter des yeux. J'ai eu envie de lui dire beaucoup de choses ce soir, sans pourtant y parvenir réellement. Je n'ai fait que m'excuser, tenter de bredouiller des explications qui ne justifieraient pourtant jamais la fuite que j'ai pris alors qu'elle était là, qu'elle avait besoin de moi. J'ai baissé la tête et, de toute la bonté dont elle peut faire preuve, elle s'est approchée de moi, posant sa main sur ma joue pour me faire relever les yeux vers elle ; je n'ai pas osé. Pourtant, elle a insisté, soufflé mon prénom entre ses lèvres et, comme à chaque fois qu'elle peut le dire, il ne m'a jamais semblé aussi beau que dans sa bouche, qu'entendu de sa voix. Je l'ai regardée dans les yeux, craignant d'y voir une déception qui ne parviendrait à s'estomper avec le temps et qui marquerait une réelle coupure dans notre histoire, une blessure que j'aurais causée, peut-être encore pire que celle qui me tourmente depuis que je l'ai rencontrée. Je n'y ai pourtant rien trouvé de tout ça ; ni déception, ni plaie que je ne saurais refermer, quand bien même j'ai senti dans ses gestes, dans sa façon de prononcer mon prénom, dans la triste couleur qu'ont pris ses cheveux, qu'elle a été blessée. J'y ai vu tout l'amour qu'elle a juré de me porter, dans cette petite église du nord de l’Écosse, et tout l'espoir qu'elle semble encore garder. Et une fois de plus, j'ai compris qu'elle était plus forte que je ne le serais jamais, qu'elle était capable de porter sur ses épaules pourtant fines, paraissant parfois même frêles, un monde aussi lourd que le nôtre et, quand bien même le poids la ferait parfois ciller, elle saurait garder la tête haute. Elle a le cœur aussi bon qu'il peut être courageux, cette capacité à panser les plaies d'un sourire – s'il n'est pas vrai qu'elle fait cet effet à tout le monde, elle le fait bien assez sur moi sans même s'en rendre compte le plus souvent tant il peut être à la fois infime et immense –, d'un geste tendre, et de donner un peu de ce courage qu'elle porte au creux de la poitrine à ceux qui en ont besoin. Et j'en ai besoin, ce soir comme d'autres soirs. Et j'en aurais encore besoin, tout comme j'aurais toujours besoin d'elle près de moi, quand bien même la peur ne cesserait-elle jamais de me tirailler, de me bouffer du ventre jusqu'au cœur ; il n'y a qu'elle pour me faire rester près d'elle, et me rappeler chaque instant, ne serait-ce que dans un battement de cils, la discrétion d'un sourire, l'imitation d'un nez de cochon au milieu d'une conversation qui l'ennui, pourquoi il faut que je dépasse la crainte, et pourquoi j'ai envie de le faire. Je n'ai jamais été un grand bavard ; les mots m'échappent avant que je ne puisse les dire, se mélangent dans ma tête et se bloquent dans ma gorge. Mais maintenant qu'elle est endormie, sa main cherchant dans son sommeil le contact de la mienne – je sens ma gorge se serrer en l'imaginant seule dans notre lit, cherchant à rejoindre nos doigts –, j'ai envie de lui dire tout ce que je ne saurais pourtant jamais lui formuler. J'ai envie de lui dire que je n'ai pas arrêté de penser à elle, de rêver d'elle, de la voir partout où j'allais, de reconnaître dans les gens que je croisais ces parties d'elle qui m'avaient fait tomber amoureux d'elle en un rien de temps. Et même lorsque je fermais les yeux, je revoyais son visage, son corps, qui ne quittaient jamais mes pensées. Pas même une minute, pas même une seconde. Elle avait toujours été à côté de moi, près de moi, même sans l'être réellement. Elle se rappelait à moi dans les gens, dans les souvenirs qui remontaient sans cesse à la surface et qui me faisaient comprendre quelque chose que je savais pourtant déjà : je ne pourrais jamais l'oublier. J'aurais aimé avoir le talent nécessaire, ce soir, pour lui dire que je l'aime, que je suis désolé comme jamais je ne l'ai été, et que j'essayerai de trouver en moi tout le courage nécessaire pour ne plus lui faire de mal, et affronter ce qui lui cause du tourment. Lui montrer les remords que j'ai, et la souffrance que la sienne me cause, à quel point j'ai eu envie de sentir sa main dans la mienne, sa peau contre moi, les soulèvements de sa poitrine contre mon bras qui la serrerait doucement, sentir ses cheveux contre mon nez et entendre sa voix qui, dans son sommeil, murmurerait mon prénom. J'aurais aimé avoir le verbe capable de lui faire part de ce que mon cœur bien plus que mon esprit veut lui souffler, savoir mettre des mots sur ce que je ressens, avant qu'elle ne s'endorme ce soir. Pouvoir estomper un peu de ce gris qu'elle ne parvient pas à faire partir d'elle-même, retrouver les couleurs flamboyantes qu'elle aime mettre dans ses cheveux ; me réveiller tout à l'heure dans une mer rosée, orangée ou d'un violet brillant, voir son sourire naître sur ses lèvres avec toute la sincérité du monde. Mais je la regarde simplement, redessinant du bout de mes doigts la jeunesse de ses traits tout en pensant à la vieillesse de son âme, tentant de faire apparaître avec un peu de retard cette preuve de bien-être, et me promettant d'essayer de lui faire comprendre ce qu'elle m'inspire sans avoir besoin de formuler des mots qui ne seraient que maladroits.
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Mickey Crabtree
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Mickey Crabtree
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MessageSujet: Re: Remus Lupin. Remus Lupin. EmptySam 6 Mai - 1:47

REMUS REMUS REMUS REMUS REMUS. Remus Lupin. 2298300132 Remus Lupin. 2298300132 Remus Lupin. 2298300132 Remus Lupin. 2298300132
je l'aime, c'est totalement toi, c'est toi ce personnage. Remus Lupin. 3463512609 Remus Lupin. 3463512609 tu te l'es tellement bien appropriée qu'on imaginerait plus quelqu'un d'autre le jouer. Remus Lupin. 3365138009
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Aizen Gillians
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Aizen Gillians
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MessageSujet: Re: Remus Lupin. Remus Lupin. EmptySam 6 Mai - 10:00

je ne pourrais pas dire mieux que manon, Remus c'est ton personnage Remus Lupin. 2552085587 il te va tellement bien, respecte le personnage des livres et le sublime même. Remus Lupin. 3463512609 Remus Lupin. 3463512609
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Remus Lupin
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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: Remus Lupin. Remus Lupin. EmptySam 6 Mai - 11:47

rmrmrmrmrmrmrm vous me faites tellement glousser. Remus Lupin. 3365138009 vous êtes adorables, je suis trop contetne que mon Remus ait réussi à vous convaincre, vraiment. et on va pouvoir se faire pleins de liens avec lui sur VS. Remus Lupin. 533586723
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Khaev Raeis
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Khaev Raeis
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MessageSujet: Re: Remus Lupin. Remus Lupin. EmptyMar 9 Mai - 10:03

c'est que tu incarnes ce perso à merveille chou Remus Lupin. 3365138009 Remus Lupin. 3365138009 Remus Lupin. 3365138009
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Elon Nott
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Elon Nott
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MessageSujet: Re: Remus Lupin. Remus Lupin. EmptyMar 9 Mai - 10:47

vous pouvez pas le voir, mais le bonheur s'affiche sur mon visage là. Remus Lupin. 1563622145 Remus Lupin. 1563622145
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Remus Lupin.

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