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Vulnera Sanentur
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Vulnera Sanentur
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MessageSujet: — Government. — Government. EmptyVen 16 Déc - 22:57

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
WELCOME TO THE MACUSA
Magical Congress of United States of America



— les origines.
Le Congrès Magique des États-Unis d’Amérique, connu dans le monde des sorciers sous l’acronyme MACUSA (communément prononcé : Ma – kuz – a), fut fondé en 1693 à la suite de la création du Code International du Secret Magique. Les sorciers et les sorcières commençaient alors à penser qu’ils vivraient plus heureux et plus libres s’ils établissaient une communauté secrète possédant ses propres institutions, principalement en raison de la récente chasse aux sorcières de Salem. Le MACUSA s’inspira du Conseil Magique de Grande-Bretagne, précurseur du ministère de la Magie. Élus pour édicter des lois visant à encadrer et protéger le monde des sorciers, ses représentants étaient issus de communautés magiques venues de toute l’Amérique du Nord. À l’origine, le MACUSA visait à libérer le continent des Ratisseurs, des sorciers corrompus qui pourchassaient leurs semblables pour l’appât du gain. Le deuxième grand défi du MACUSA consistait à renforcer la loi pour lutter contre les sorciers criminels venus d’Europe et d’ailleurs, qui profitaient justement des failles judiciaires existant dans le pays pour se réfugier en Amérique. Le premier président du MACUSA fut Josiah Jackson, un sorcier belliqueux élu par ses pairs en raison de sa dureté — un trait de caractère jugé nécessaire pour faire face aux retombées négatives de la chasse aux sorcières de Salem. Au cours des premières années de sa création, le MACUSA ne comptait aucun lieu de réunion et ses membres se rassemblaient en divers endroits pour ne pas éveiller les soupçons des non-majs.

— le pouvoir exécutif.
La priorité absolue du président Jackson fut de recruter et de former des Aurors. Les noms des douze premiers Aurors à s’être portés volontaires sont restés gravés à jamais dans l’histoire de la sorcellerie des États-Unis: ils étaient si peu nombreux et les défis à relever étaient si grands qu’ils savaient pertinemment qu’ils seraient amenés à sacrifier leurs vies en acceptant ce poste. Les descendants de ces mages et sorcières sont depuis lors éminemment respectés aux États-Unis. Les douze se nommaient respectivement :
— Wilhelm Fischer
— Theodard Fontaine
— Gondulphus Graves
— Robert Grimsditch
— Mary Jauncey
— Carlos Lopez
— Mungo MacDuff
— Cormac O’Brien
— Abraham Potter
— Berthilde Roche
— Helmut Weiss
— Charity Wilkinson
Sur ces douze Aurors, seuls deux atteignirent un âge avancé : Charity Wilkinson, qui devint la troisième présidente du MACUSA, et Theodard Fontaine dont le descendant direct, Agilbert, est l’actuel directeur de l’école de sorcellerie d’Ilvermorny. Il convient également de mentionner Gondulphus Graves, dont la famille joue aujourd’hui encore un rôle prépondérant dans la politique magique du pays, et Abraham Potter dont le lien de parenté avec le célèbre Harry Potter sera établi par des généalogistes passionnés des siècles plus tard.

— les enjeux.
L’Amérique était en ce temps l’une des contrées les plus hostiles qui soient pour les sorciers, et ce en raison des Ratisseurs qui s’étaient définitivement fondus dans la communauté non-maj et qui entretenaient la peur de la magie au sein de la population. À l’inverse de la plupart des pays occidentaux, il n’existait alors aucun partenariat entre le gouvernement non-maj et le MACUSA.
Un édifice enchanté fut tout d’abord bâti dans les Appalaches pour servir de quartier général au MACUSA, mais avec le temps, le lieu devint beaucoup trop reculé pour les sorciers qui, à l’instar des non-maj, se regroupaient dans les villes pour travailler.
En 1760, le MACUSA fut transféré à Williamsburg, en Virginie, lieu de résidence de l’extravagant président Thornton Harkaway. Parmi ses nombreuses passions, on lui attribue l’hybridation du Croup – un chien en tout point semblable au Jack Russell, à l’exception de sa queue fourchue. La dévotion des Croups aux sorciers n’a d’égal que leur agressivité à l’égard des humains ordinaires. Malheureusement pour le président Harkaway, sa meute attaqua sauvagement des non-majs des environs qui en furent réduits à japper pendant les 48 heures qui suivirent. Cette transgression du Code International du Secret Magique jeta l’opprobre sur le président Harkaway qui fut contraint de quitter ses fonctions. (Ce n’est certainement pas une coïncidence si Williamsburg fut la première ville des États-Unis à accueillir un hôpital psychiatrique. Les témoignages concernant des faits étranges survenus aux abords de la demeure du président Harkaway ont sans nul doute conduit à l’internement de non-majs parfaitement sains d’esprit.)
Le MACUSA fut ensuite transféré à Baltimore, ville du président Able Fleming. Mais l’éclatement de la guerre d’indépendance suivie de l’arrivée du Congrès non-maj dans la ville mit naturellement les nerfs des élus du MACUSA à rude épreuve et ils partirent s’installer dans la ville qui est maintenant connue sous le nom de Washington.
C’est précisément dans cette ville que la présidente Elizabeth McGilliguddy présida le débat honteux baptisé « Nation ou Communauté ? » tenu en 1777. Des milliers de sorciers et sorcières affluèrent de toute l’Amérique pour assister à cette assemblée extraordinaire à l’occasion de laquelle un sortilège d’Extension fut jeté à la Grande Salle du Congrès. L’enjeu du débat était de déterminer si la communauté magique devait prêter allégeance à son pays d’adoption ou préserver le secret magique à tout prix. Était-elle moralement tenue de libérer les non-majs américains du joug des moldus britanniques ? Ou n’était-ce tout simplement pas le combat des sorciers ? Le débat s’éternisa et finit par s’envenimer. Les pro-interventionnistes avançaient qu’ils pourraient sauver des vies, et les anti-interventionnistes, que les sorciers se mettaient en danger en s’engageant ouvertement dans la bataille. Des messagers furent envoyés au ministère de la Magie, à Londres, pour connaître sa position sur le sujet et revinrent avec un message de quatre mots : « Ce sera sans nous. » Le célèbre message de McGilliguddy fut encore plus court : « Cela vaudrait mieux. » Même si, officiellement, les sorciers et les sorcières n’ont pas pris part au combat, officieusement, de nombreux sauvetages de voisins non-maj ont été rapportés et la communauté magique célébra le Jour de l’Indépendance au même titre que ses compatriotes – sans toutefois se joindre à eux.
L’une des lois magiques américaines les plus lourdes de conséquences fut ratifiée en 1790, lorsque le MACUSA promulgua un édit visant à instaurer une ségrégation stricte des non-majs. La loi Rappaport — du nom de la présidente en fonctions, Emily Rappaport — fut adoptée en réponse à la pire des infractions au Code International du Secret Magique jamais commises (la révélation de l’existence de la magie au monde entier) — infraction dans laquelle fut impliquée la fille du Gouverneur des Finances et des Dragots de Rappaport, qui était aussi un descendant des Ratisseurs. Suite à l’instauration de cette loi, tout mariage mixte et tout lien d’amitié entre sorciers et non-majs fut strictement prohibé aux États-Unis.
Le siège du MACUSA resta à Washington jusqu’en 1892, année où l’insurrection inattendue d’une horde de Bigfoots mit de nouveau en péril la communauté magique. Les historiens imputent la responsabilité de cette rébellion à Irene Kneedander, directrice de la Société de Protection des Espèces Magiques (humanoïdes), qui voyait dans son titre l’obligation d’attaquer tout Bigfoot qui « ferait un pas de travers ». L’arrivée des Bigfoots à Washington provoqua de sérieux dégâts au quartier général et nécessita le jet massif de sortilèges d’Amnésie sur la population non-maj.
Le MACUSA avait besoin d’un nouveau repaire. Au cours des années qui suivirent, des sorciers s’infiltrèrent parmi les ouvriers d’un bâtiment new-yorkais en construction. Lorsque le Woolworth Building fut achevé, il put accueillir les non-maj et – avec les sortilèges appropriés – se transformer en un lieu dédié aux sorciers. Le seul signe distinctif du nouveau repaire secret du MACUSA était une chouette sculptée au-dessus de la porte d’entrée.


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MessageSujet: Re: — Government. — Government. EmptyLun 26 Déc - 18:51

— le MACUSA dans les années 2000.
A l'instar de la plupart des institutions gouvernementales magiques, le Département de la justice magique est le département le plus important au MACUSA. Excepté le Département des Mystères, tous les autres Départements du MACUSA dépendent de lui – ses bureaux se situent au troisième étage du MACUSA. Toujours dans le but de dissimuler l'existence des sorciers aux non-majs, ce service veille à ce qu'aucun usage abusif de la magie soit commis. La moindre infraction est immédiatement détectée et fait l'objet d'un procès verbal envoyé par hibou par l'assistante du directeur du Service des usages abusifs de la magie. Il se compose du Bureau des Aurors, de la Brigade de Police Magique, du Service des usages abusifs de la magie, du Service de détournement de l'artisanat non-maj, du Bureau de détection et de confiscation des faux sortilèges de défense et objets de protection, et du Service administratif du Magenmagot.
Encore aujourd'hui, la loi Rappaport est toujours en vigueur dans l'Amérique magique, et plusieurs bureaux du MACUSA n'ont aucun équivalent au ministère de la Magie. Il existe ainsi un service surveillant la Fraternisation avec les Non-Majs et un bureau chargé d'émettre et de vérifier les permis de port de baguettes magiques – permis que tout sorcier foulant le territoire américain se doit de détenir. Toutefois, la principale différence entre les gouvernements magiques américains et britanniques réside dans le châtiment des crimes graves. Alors que les sorciers et sorcières britanniques sont envoyés à Azkaban, les pires criminels américains, eux, sont exécutés.

— le MACUSA et le mouvement des Red Foxes.
A l'heure actuelle, alors que le New York magique se retrouve de plus en plus secoué par les activités dérangeantes qu'opère le groupe de sorciers de toutes origines « The Red Foxes Movement », le MACUSA se retrouve face à une situation délicate. Si leurs homologues britanniques et européens autorisent désormais la mixité dans les couples (sorciers / non-majs), les Américains, dont les habitants non-majs sont pourtant connus pour leurs avancées sociales, gardent le côté très rétrograde de leur loi, par peur de revivre un épisode semblable à celui de la Chasse aux Sorcières, qui mena à la création du MACUSA. Dans la croyance populaire de la majeure partie des membres du MACUSA, autorisé le dévoilement même partiel de l'existence des sorciers ne pourrait mener qu'à de mauvaises choses et réveillerait probablement la peur collective et qui n'est pour l'instant qu'en sourdine des non-majs. Bien que socialement avancés – quoi qu'ils perdent de plus en plus leur avance dans ce domaine –, les non-majs sont encore aujourd'hui réputés pour leurs amalgames faciles et leur capacité certaine à dénigrer ceux qui ne sont pas dans les normes qu'ils ont décidé et délimitées. Après une acceptation encore récente des personnes de couleurs, les non-majs américains sont-ils seulement prêts à accueillir la nouvelle de ce qui serait une nouvelle espèce humaine ? Rien n'est moins sûr aux yeux de la direction du MACUSA. Ainsi, le mouvement des Red Foxes dérange, et nombreux sont ceux qui aimeraient couper la queue de ces renards rouges pour qu'elle cesse enfin de renverser les lois et les traditions misent en place il y a bientôt un siècle. Si le MACUSA aurait pu, de façon plus pacifique et surtout bien plus lente, accepter pas à pas de dévoiler, de la même façon que les européens, l'existence du monde magique à une certaine partie de communauté non-maj, les techniques et l'idéologie des Renards Rouges ne semblent pas rentrer en compte dans cette éventualité, et n'ont eu comme effet que de ralentir le processus d'avancée du gouvernement magique américain. Pourtant, au sein des bancs du MACUSA, dans les couloirs liant les bureaux, certains murmurent déjà que, peut-être, une guerre pour le bien général ne serait pas une si mauvaise chose. Prendre le risque de se montrer et de créer un conflit, pour ensuite imaginer un monde de paix à défaut d'égalité, ne serait pas à oublier. Mais l'avancement reste encore bloqué et, si les pensées commencent à germer, elles ne dépassent toujours pas le stade des lèvres closes.
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