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Mickey Crabtree
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Mickey Crabtree
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MessageSujet: (explicit content / sara) body electric. (explicit content / sara) body electric. EmptyLun 8 Mai - 21:07

SARA & MICKEY


De son vivant, Paddy Crabtree prévint son fils : « chez nous, c'est les mères qui tiennent la culotte, et crois moi, gamin, c'est pas pour rien ». Mickey comprit tôt, surtout grâce à sa mère, qu'il n'est pas nécessaire d'être né gitan pour observer ce schéma. À l'adolescence, tout rebelle qu'il était dans les couloirs de Poudlard, il défendit pourtant le principe suivant : je peux me démerder. Après sa majorité, il changea vite son fusil d'épaule – radical. Putain, une nana, tout de suite. Mickey était incapable – et l'est toujours – de vivre seul, s'occuper d'un « chez lui », de sa personne, même de son chien. Un miracle qu'il ait réussi à prendre soin de Nan ; c'est pas la même histoire quand c'est important, non ? Dans l'ensemble, désastreux. On soupçonne Donella d'avoir trop couvé son bébé. Pas de câlin, pas de « bonsoir » après une journée de boulot, pas d'amour au lit, pas de dispute sans queue ni tête, pas de réconciliation toute aussi sans queue ni tête, pas de... parfum sur l'oreiller, porcelaine héritée de grand-mère, éclat de rire, nuage de fumée qui s'enlace avec le sien. Merde, comment ils font les autres mecs ? Les célibataires super-heureux de se taper des coups d'un soir, sans grand intérêt, juste avant d'aller se coucher en solitaire comme des cons ? Mickey ne-peut-pas. C'est au-dessus de ses forces. C'est pas dans son adn, vous comprenez ? Il adore les femmes et elles ont toutes une façon bien à elles de lui rendre. Il a conscience d'être laid (il doit se positionner, à peu près, à -50 de l'échelle d'Apollon) et d'avoir l'allure d'un hurluberlu : haut sur pattes, maigre comme un coucou, visage reptilien, tatoué d'un peu partout, avec ou sans barbe, le résultat est le même. Mais il s'en branle. Prenez note : s'arrêter qu'à votre physique, aussi difficile soit-il, vous causera que des problèmes. Laissez couler, misez sur autre chose. Ne réfléchissez pas. Restez vous-même – sauf si vous êtes un gros connard, bien sûr –, sur un malentendu, ça peut toujours coller. Peur du râteau ? Même le cousin caché de Brad Pitt, habitant dans votre quartier, s'en est déjà pris, c'est pas la mer à boire. En parlant de séduction, Sara se pose-là. Oui oui, attendez, on remonte d'une ligne ou deux : Brad pitt, chez les moldus, c'est le nouveau « fantasme » populaire. Chez les sorciers, disons que c'est l’équivalent de... de.... Gilderoy Lockhart. Pas sûr que la comparaison soit la meilleure. Bref, Sara se pose-là. Dos contre le magicobus, en train de téter sa clope, une bouteille de whisky pur feu – Mickey a fait des réserves – blottie contre elle. Cette nana a une sacrée dégaine, avec sa tête de chat, elle mélange féminité et masculinité sans jamais tomber dans le « too-much ». Elle boit, fume, fulmine, gueule, éructe (le mot un peu scientifique est plus poli pour le beau sexe) : Sara est un blasphème pour les princesses et, pourtant, elle est beaucoup plus sexy que la plus chaude de ces dernières. Michael est amoureux, Remus l'a tout de suite calculé. N'allez pas imaginer n'importe quoi : le sorcier celte est tout sauf du style à nier ses sentiments. Quand il sent l'amour toquer à sa poitrine, il hausse les épaules, ouvre sa porte et avec le sourire, s'il vous plaît. Sa vie, et le monde en général, cumulent assez d'emmerdes comme ça, hors de question de se rajouter, par-dessus, le déni émotionnel, la peur d'une nouvelle passion, et cætera, ce genre de conneries qu'il a vécu, oui, plus jeune, mais auxquelles il n'accorde plus aucune importance aujourd'hui, maintenant qu'il est devenu « trop vieux » pour ça. Mickey souffle un trait de fumée vers le ciel, bientôt prêt à s'habiller de noir, prend cinq seconde pour observer Ritchie – son clebs – du coin de l’œil, ce pauvre vieux pionce sur le dessus du tableau de bord, mal-en-point depuis un sortilège, puis tourne à nouveau la tête vers Sara dont il peut se vanter de connaître les traits par cœur. Quelques pas, une taff, et il se retrouve juste à côté d'elle, adossant lui-même son dos contre son acolyte magico-mécanique. « Tu permets ? Ma bouteille », dit-il en récupérant son dû, dont il avale sans perdre plus de temps une gorgée. Ok, on a l'impression qu'il ne fait que picoler mais, je vous assure (!), il peut lui arriver certains jours d'essayer de sauver le monde, ou plutôt de sauver ce qu'il peut, le monde c'est peut-être un peu trop ambitieux pour lui. Vis-à-vis de l'alcool, il ne se défend pas : déjà qu'il buvait pas mal avant, il est en train de tomber dans l'alcoolisme depuis la disparition de ses proches, dont récemment sa cousine Nan. Pour les oiseaux au-dessus d'eux ? Une illusion. Michael sait qu'elle apprécie ce sortilège, donc il s'est bien entendu chargé de prononcer la formule – technique de drague. L'effet deux en un : non seulement Sara sourit dès qu'elle lève les yeux, mais il peut être utile de retourner les piafs contre un assaillant, sait-on jamais si leur poisse choisit de faire fort en leur envoyant un ennemi au bord d'une route paumée à 15 bornes d'un village moldu lui-même paumé dans la campagne anglaise. Il lui tend la bouteille, gentleman, puis retire la cigarette de ses lèvres qu'il finit par faire danser en dessinant des cercles dans le vide avec son poignet. « Putain, tu sais ce qui me manque le plus, a chroi ? La musique. » A chroi = le « mon cœur » gaélique, Mickey s’obstine à lui donner des surnoms, même en sachant, non, plutôt, surtout en sachant qu'elle les a en horreur. Bien qu'il vous affirmera qu'il s'en fiche, il décide tout de même de se faire pardonner, se met à chanter « one, two, three four, five, hunt the hare and turn her down the rocky road, all the way to Dublin, whack follol li dah » en kidnappant la main de Sara pour la faire tourner sur elle-même, sans perdre un rythme que tout irlandais de son nom a dans la peau.
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Sara O'Towmey
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Sara O'Towmey
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MessageSujet: Re: (explicit content / sara) body electric. (explicit content / sara) body electric. EmptyLun 8 Mai - 21:08

SARA & MICKEY


Sept mois. Peut-être huit ? Ou neuf. Neuf sans doute. C'est ça : neuf mois. De sa dernière relation – sexuelle, romantique remontant à plus loin encore – à aujourd'hui, Sara aurait pu enfanter. Un soupir lui traversa les lèvres quand elle le réalisa et, sans expliquer le pourquoi du comment, elle tendit la main en direction de Mickey et lui fit signe de lui tendre la bouteille de whisky pur feu, calant derrière son oreille la cigarette qui se consumait pourtant et jaunissait déjà le bout de son pouce. La fumée lui piqua les yeux, faisant naître en leur coin une petite larme qu'elle effaça rapidement du revers de la main, un sourire soulignant le bout de son nez et dessinant ses pommettes. Saisissant la bouteille entre ses doigts, elle embrassa le goulot de ses lèvres rosies par les rires et les étirements que lui provoquaient ces sourires, échos à ceux que Mickey affichait lui-même sur son visage. Le détaillant du coin de l’œil, se retenant de pouffer de rire en faisant danser ses cheveux derrière elle, agitant ses hanches sous le son d'une musique imaginaire, Sara se fit pensive. Neuf mois. Même pour elle, ça commençait à faire long. Pourtant, le sexe, les relations romantiques à défaut d'être amoureuses – constat alarmant à ses yeux : à trente ans maintenant, elle n'avait cru ressentir des sentiments amoureux, qui ne l'étaient pas vraiment, que quelques fois à peine, les effleurant du bout des doigts jusqu'à ce qu'ils décident de se faire la malle, ne se gênant pas pour lui faire la nique au passage – n'étaient pas ce qui réussissaient à l'attrister dans leur absence. Le vrai manque qu'elle ressentait parfois ne provenait pas de l'absence d'hommes à ses côtés le matin, d'une bouche anonyme sur sa peau, parcourant son corps à la recherche de secrets qu'elle ne pensait même pas posséder, des compliments susurrés par une voix déformée au creux de son oreille. Sara ne parvenait pas à envier les femmes qu'elle croisait en couple, sorcières comme moldues, pendues au bras et à la bouche de l'homme qu'elles aimaient, pour toute leur existence ou pour quelques instants seulement. Sara ne voulait pas d'un homme lambda, repêché dans un pub, à l'haleine alcoolisée et aux paroles parfois approximatives. Elle n'attendait pas de tomber sous les charmes ravageurs – ou non – d'un inconnu, de se laisser emporter dans le tourbillon de l'excitation d'une nouvelle rencontre, des premières discussions, de la chasse au trésor qu'elle s'amusait pourtant autrefois à faire pour piocher çà et là les points communs qu'elle garderait précieusement dans son coffre pour essayer de faire tourner la machine. Le sourire le plus parfait ne l'aurait pas fait chavirer, le charme le plus enivrant n'aurait pu lui faire tourner la tête, et l'ivresse d'une première nuit d'amour éphémère partagée avec un homme dont elle oublierait le nom quelques semaines ou quelques mois plus tard ne l'excitait plus comme elle avait pourtant pu le faire. Si certains mettraient ce constat terrible – se serait-elle amusée à dire, en faisant de ses mains un moulinet pour chasser l'air autour d'elle – sur le dos de la guerre, des atrocités qu'elle pouvait y voir, et du choc que pouvait provoquer chez elle la chute de sorciers dans les captures ou dans les meurtres, il n'en était rien : partisane du mode de vie « c'est la guerre, faisons la fête pour ne pas se foutre en l'air tout de suite », Sara n'avait pas grand mal à alléger son cœur du poids qu'il pouvait porter, à compartimenter dans son esprit les souvenirs dont elle souhaitait se rappeler et ceux qui, une soirée durant, ne lui apporteraient aucun bien. Les tourments de Sara ne tournaient pas autour de la baguette qu'elle tenait dans sa main et qui s'était transformée en arme au fil des derniers mois, dont l'arrière-goût amer lui restait pourtant dans la bouche – ainsi essayait-elle aussi, ce soir, de le noyer dans la brûlure du whisky. Son véritable problème, qui n'en n'était pourtant pas réellement un, se résumait en un nom : Crabtree. Prise au piège d'un charme que l'on ne soupçonnerait pas au premier coup d’œil, Sara s'était laissée emporter dans le tourbillon qu'il semblait par moments former autour de lui, dans cette réunion qu'il pouvait provoquer en ouvrant simplement la bouche. Aussi s'était-elle souvent surprise à sourire en le détaillant plus qu'elle n'aurait pourtant dû le faire, à l'observer un peu trop longtemps, à se perdre dans le dédale de conneries qu'il pouvait raconter, et surtout à aimer ça. La présence de Mickey près d'elle la galvanisait, et si elle avait passé des semaines à se persuader qu'il ne se passerait rien entre eux, à le repousser, la paume de sa main collée sur sa face, un rire ne pouvant être retenu car ses lèvres ne pouvant être closes, elle se retrouvait aujourd'hui à espérer que ce qu'elle lui avait toujours refusé se passe. Que baisers s'échangent, que corps se mêlent, que cœurs s'emballent – et non pas seulement le sien, qui tantôt battait la chamade, tantôt dansait la gigue dans sa poitrine lorsque Mickey s'approchait d'elle, lui parlait, la touchait, et qu'elle continuait de le repousser, lui agitant sous le nez ce qu'elle lui promettait de ne jamais lui donner, se sachant pourtant vouée à rompre son engagement. Lâchant enfin le goulot de la bouteille qu'elle tendit, les yeux roulant vers le ciel, à Mickey, un rire perça à nouveau la nuit. Elle essuya de son pouce les quelques gouttes d'alcool coulant au coin de sa bouche, ne quittant toujours pas des yeux son comparse. Elle l'observa avaler à coup de grandes lampées le whisky au fond de la bouteille, récupérant la cigarette encore cachée derrière son oreille, sans cesser d'onduler des hanches sur des chants qui ne s'entendaient que dans sa tête, rythmés par les gazouillis des oiseaux qu'il avait fait apparaître – sortilège qui lui avait toujours paru être le plus « magique » qu'il pouvait exister, réussissant à provoquer chez elle une fascination digne de la petite fille qu'elle était à huit ans, l'émerveillant au point de lui envoyer dans les yeux les étincelles dorées que son père faisait naître du bout de sa baguette pour la faire rire. Un rire qui, ce soir, résonnait avec une sincérité à en frissonner. Reprenant la bouteille qu'il lui tendit, elle termina de l'assécher, fronçant les sourcils. « Mickey, je t'ai dit quoi sur les surnoms à la con ? » Un sourire fendit pourtant son visage, laissant l'énervement se dissiper pour offrir sa place au rire, de plus belle. Elle laissa ses doigts se mêler à ceux de Mickey, son corps s'emporter dans les mouvements du sien, au rythme de sa voix, le rejoignant bientôt. « In Mullingar that night I rested limbs so weary, started by daylight next morning blithe and early, took a drop of pure to keep me heart from sinking, that's a Paddy's cure whenever he's on drinking. » La fin du chant se perdit dans son rire alors qu'elle se laissait tomber dans les bras de Mickey, ses cheveux prenant en otages des parts de son visage, et ses yeux toujours plus brillants.
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Mickey Crabtree
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Mickey Crabtree
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MessageSujet: Re: (explicit content / sara) body electric. (explicit content / sara) body electric. EmptyLun 8 Mai - 21:09

Mickey n'a plus la guitare de son père pour improviser une chanson. Dommage, se dit-il souvent, le prénom Sara sonne comme une note de musique. Paddy était musicien, comme beaucoup de gens de son peuple, quand il grattait les cordes de son instrument, c'était un véritable concert qui pouvait en jaillir. Bien qu'il chantait dans sa langue natale, qu'aucune des personnes autour de lui ne comprenait les paroles qui accompagnaient ses mélodies, les dublinois du quartier adoraient taper des mains et valser des pieds sur l'air de guitare de Padraig Crabtree. C'était un homme surprenant dans ses qualités. Il savait à peine lire et écrire, n'avait aucune culture générale, ignorait, jusqu'à rencontrer sa femme, qu'il était possible de faire soi-même sa jelly – son plaisir coupable. Considéré « débile » par tout le monde, ce con-là était capable, à côté, de vous conter l'origine des travellers, de leurs ancêtres, quand bien même les historiens n'en savent toujours foutrement rien, au point de se battre à grand coup de controverse sur le sujet depuis des plombes, se souvenir du prénom de chaque personne rencontrée tout au long de son existence, d'imaginer une chanson d'un claquement de doigts et d'éclater n'importe qui sur un terrain de boxe ou, d'ailleurs, un terrain tout court. Il était plein de ressources et c'est pourquoi il mit un point d'honneur à les transmettre à son gamin. Malgré sa carrure de coton-tige, Michael apprit à mettre au tapis un type pesant le double de son poids avec ses poings, parfois un peu de déloyauté, à s'improviser musicien quand l'envie lui prend et sait depuis qu'il est bon de retenir le prénom des étrangers qui croisent sa route. Paddy et Donella sont peut-être morts maintenant, mais ils subsistent encore au travers de leur fils. Pas de doute : Padraig aurait fait danser la fille qui fait battre son cœur. Même si c'est la guerre, surtout si c'est la guerre, les femmes méritent, plus que les hommes encore, de s'amuser. Dans le fond, qu'est-ce que nous serions, nous, pauvres mecs, sans elles ? Que dalle, en fait, on ne serait même pas là. Comme son père avant lui, Mickey les admire, en particulier celles de l'acabit de Sara. Dieu sait que ce n'est pas facile de se battre quand on porte une paire de seins et de lèvres plus bas. La bravoure dont fait preuve Sara est pourtant extraordinaire. Son courage, plus ambitieux, plus grand que celui du mec à côté d'elle. Il suffit de la voir se déchaîner sur le champ de bataille pour comprendre. Malgré ses capacités, cette petite loutre est tout de suite dévalorisée. Ça l'arrange, vous allez me dire, leur péter la gueule devient plus aisée pour elle : personne ne la voit venir. Sara se salit les mains pour ses proches, plus que pour elle-même. Et vous pouvez raconter tout ce que vous voulez, sa motivation mérite tout notre respect. Les femmes savent se sacrifier pour leur famille. Les hommes le font tout aussi, bien sûr, mais ils n'ont pas la bonne méthode. La femme est sage, elle sait fuir – ce qui est une preuve d'intelligence, contrairement à ce que semble penser la majorité de la population – puisqu'elle a conscience que foncer tête baissée dans une mission suicide n'est pas ce qu'attendent ses proches d'elle. Ce n'est pas ce dont ils ont besoin. Elle le sait, c'est naturel chez elle : ils s'en foutent de l'héroïsme, du sacrifice qui marche dans son ombre, même d'eux-mêmes, tant qu'elle revient, en vie, pour les serrer dans ses bras. Quant à l'homme, il fait bouclier jusqu'à se faire désintégrer, n'a peut-être pas la lucidité de se dire : merde, qu'est-ce que ma famille va faire sans moi ? Tant qu'elle survit, le reste il s'en branle. Les épouses et les enfants pleurent trop souvent des époux, des pères, qui sont morts pour eux. La veuve reste, console, rassure ses petits, et vit courageusement jusqu'à ce que le ciel décide de la ramener dans les bras de son homme. Sara est cette nana-là, Michael cet homme-ci. La loutre est souvent obligée de le baffer pour lui remettre les idées en place, et s'ils dansent tous les deux ce soir, ils ont déjà eu des disputes explosives, beaucoup plus sérieuses que les chamailleries qui rythment leur quotidien. On a déjà vu Sara gueuler « Mickey ! » en dégainant sa baguette pour le défendre contre un sortilège qui, sans son intervention, l'aurait gravement blessé. C'est un pratiquant de « la meilleure défense, c'est l'attaque », il ne fait jamais une seule seconde attention à sa vie – non, ce n'est pas pour se donner un style : Michael en a réellement rien à cirer de sa gueule. Mais, sans défense justement, il va finir par se faire atomiser et, là, plus aucune chance d’œuvrer pour sa cousine. C'est ce que Sara lui hurle au visage juste après. Mais, cette nuit, pas de cri, pas de sortilège qui éclate dans l'air, ils sont en paix, et cette ironie est agréable en temps de guerre. Mickey sent des élans romantiques lui monter du cœur jusqu'au cerveau, rêve de lui dire qu'il l'aime à son oreille, tandis qu'il continue de chanter avec elle, après avoir ri lorsqu'elle fit enfin entendre sa voix. Dans les paroles, le prénom de son père, entre les lèvres de Sara, lui donnerait presque envie de chialer tant il aime sa façon de le prononcer, y perçoit un symbole qu'il est peut-être le seul à considérer comme tel. La voir rire, un plaisir, qui le fait se marrer encore une fois. Sara dans ses bras, sa main sur ses reins, il la fait se redresser et tourner de plus belle. « See the lassies smile, laughing all the while at me curious style, 'twould set your heart a bubblin' asked me was I hired, wages I required, I was almost tired of the rocky road to Dublin. » Juste avant de l'attirer contre lui, au plus proche ; le dos de Sara courbe, ses cheveux subissent la gravité, Mickey se penche pour tenter de lui voler un baiser ; il la connaît, trop pour s'estimer déjà victorieux.
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Sara O'Towmey
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Sara O'Towmey
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MessageSujet: Re: (explicit content / sara) body electric. (explicit content / sara) body electric. EmptyLun 8 Mai - 21:09

Sara se prenait parfois à imaginer la réaction de sa mère face à Mickey, lorsque son regard se posait trop longuement sur lui et que son esprit se mettait à vagabonder. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Joy O'Towmey, aussi belle pouvait-elle être – la plus jolie du village, on avait de cesse de le lui rappeler –, n'avait pas épousé le plus bel homme du coin : Bearach avait toujours eu un problème de surpoids, son ventre se dessinant sous ses t-shirts et très rares chemises comme s'il venait constamment de sortir d'un repas, et ses cheveux avaient commencé leur interminable chute alors qu'il avait à peine vingt ans, dessinant sur son crâne un « no hair land » sur lequel beaucoup le charriaient. Ses yeux étaient d'un vert brillant, rappelant la forêt qui s'étendait tout autour du village semi-sorcier où il avait passé toute sa vie ; comme si ses pupilles s'étaient imprégnées des alentours et avaient tenté de mimer leur couleur lorsqu'elles abandonnèrent le bleu-bébé commun à tous et commencèrent à se pigmenter. Si ses traits avaient un charme mutin, félin, dont Sara avait hérité, ils n'étaient pourtant pas les plus harmonieux que l'on trouvait dans les kilomètres à la ronde, et son nez, rappelant à s'y méprendre la forme d'une pomme de terre, prenait une place proéminente sur son visage. Pourtant, Joy Badurnn, puis O'Towmey, avait décelé en lui cet inexplicable magnétisme dont il faisait preuve et qui, sans même qu'il ne s'en rende compte, faisait danser les cœurs autour de lui. Ça avait été un coup de foudre et, étonnamment, bien plus pour elle que pour lui ; elle racontait souvent à sa fille que, lors de leur première rencontre, Bearach courrait derrières les jupons d'une certaine Daisy, Daisy elle-ne-savait-plus-comment, et dont même les traits avaient aujourd'hui fui sa mémoire. Elle lui avoua alors, avec ce sourire en coin qui creusait sa pommette, qu'elle lui avait couru après à son tour quelques semaines, avant qu'il ne daigne sortir avec elle, au bord de la falaise. Oui, Sara imaginait souvent le discours que lui ferait sa mère si elle croisait Mickey : pas très beau garçon mais, comme Bearach, possédant un charme à en faire chavirer les cœurs et tourner toutes les pensées vers lui. Fin comme un clou – « au moins on est sûres que ça n'est pas ton Œdipe qui te joue un tour, ma fille » –, tatoué sur la quasi-totalité de son corps, çà et là – elle avait même eu plusieurs fois l'occasion d'observer la ligne qui traversait de droite à gauche, ou peut-être de gauche à droite, ses fesses –, et prenant parfois des expressions sur son visage donnant l'impression d'avoir un dessin de comics à défaut d'un homme face à elle. Couplée à une petite ressemblance reptilienne. Aucun doute, Joy l'aurait adoré. D'autant en plus en voyant le sourire qui s'étendait sur le visage de sa fille. Mickey avait su faire naître chez elle cette envie constante de faire la nique aux emmerdes qui menaçaient de leur tomber sur le coin du nez à n'importe quelle heure, et même maintenant – surtout maintenant, peut-être ? Il lui faisait oublier ce dont elle ne voulait pas se souvenir lorsqu'elle n'y arrivait pas toute seule, avait cette capacité à nourrir la force qu'elle tentait d'entretenir, à lui faire bomber la poitrine et lever le majeur face aux hostilités. Peut-être ne s'en rendait-il pas toujours compte, peut-être ne l'avait-il même jamais remarquée, cette allure qu'elle avait lorsqu'elle était à côté de lui, l'aura qu'il lui permettait de dégager. Mickey était à lui seul tous ces moments de paix retrouvée au milieu des combats, soufflant sur le voile noir qui tentait de couvrir le moral de leur petite troupe. Mickey était l'espoir ravivé lorsqu'il commençait à s'éteindre, l'envie de se battre lorsque la fatigue prenait le dessus, les capacités retrouvées quand on les pensait pourtant oubliées. Mickey était une force pour Sara, et ce qu'elle avait longtemps fait tenir comme une amitié, aujourd'hui, n'avait peut-être plus lieu d'être sous cette forme-là. Les rires résonnaient de plus en plus, au fur et à mesure que le ciel virait au noir profond. Secouant sa tête pour faire voler ses cheveux, tapant le sol poussiéreux du talon de ses baskets autrefois blanches, Sara mêla ses doigts à ceux de Mickey, plus fort encore lorsqu'il la fit tourner, déclenchant de plus belle son hilarité. La cigarette qu'elle avait alors de coincée entre les lèvres tomba dans un rebond avant de s'affaisser doucement sur le sol, n'inquiétant pour autant pas la sorcière qui continuait de tournoyer. Elle posa sa main libre sur l'épaule de son partenaire, rapprochant leurs deux corps jusqu'à sentir leurs bassins se frôler, puis se toucher réellement, poussés par la main que Mickey colla dans le creux de ses reins. Des frissons légers parcoururent son dos, naissant là-même où ses doigts avaient trouvé refuge, alors qu'elle rejeta la tête puis ton son corps en arrière, resserrant l'étreinte de ses doigts autour de son épaule. Leurs rires ne cessèrent leur course, semblant danser eux aussi côte à côte, alors que les frissons se déplacèrent de son dos à l'intégralité de son corps, lorsque ses lèvres furent scellées, aussi peu de temps qu'il n'en faut pour cligner de l’œil, par celles de Mickey. Riant de plus belle, elle lui adressa une tape sur le torse, le faisant pourtant à peine reculer. « Eh Casanova, t'as fini oui ? » Redressant doucement la courbure que son dos avait pris sous l'impulsion du traveller, elle ne desserra pourtant pas l'étreinte qui les tenait encore corps contre corps. Combien de temps s'écoula sans qu'ils ne bougent ? Aucune idée, tellement il semblait tourner au ralenti, juste pour eux. Sara ne mentira pas sur la suite des événements : oui, elle savait très bien ce qu'elle faisait, non, ça n'était pas le moment qui la portait à le faire. Ainsi, lorsqu'elle embrassa à son tour Mickey, avec une fougue qu'on ne lui connaissait d'ordinaire qu'en combat, elle était persuadée de ne jamais regretter son geste. Lâchant sa main pour serrer ses bras autour de son cou, elle intensifia un peu plus le baiser.
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Mickey Crabtree
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Mickey Crabtree
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MessageSujet: Re: (explicit content / sara) body electric. (explicit content / sara) body electric. EmptyLun 8 Mai - 21:10

Le signal de Sara : reçu. Un baiser peut vite faire passer plus de messages qu'un hibou dans l'année ; il peut tout dire, plus parlant que les mots qu'on s'emmerde à formuler, plus significatif qu'une main sur l'épaule, un câlin au bord de l'eau, plus excitant encore qu'une strip-teaseuse au style tout droit sorti d'un calendrier pin-up. La braguette de Mickey n'a pas l'air de s'en remettre. Excusez-le : 6 mois qu'il n'a rien foutu d'autre que se branler quand, par miracle, un instant de paix s'impose à lui. Sa dernière relation se résume assez vite : bar, état dépressif, alcool, moldue en mal d'amour, alcool, discussion, alcool, tentative de drague, alcool, baise dans les chiottes. Sauf qu'il y avait justement trop « d'alcool » dans l’équation pour la dame, elle a vomi juste après, « les secousses » se justifiait-elle dans sa honte. Parce que son grand cœur de con l'y oblige, il resta pour la réconforter. Jenny, 31 ans, responsable vendeuse dans une boutique de fringues dans le sud, dépendante aux somnifères depuis 3 ans, divorcée depuis 4 – vous comprenez l'origine de son problème ? –, pas vraiment un canon, pas vraiment un laideron non plus, se considérant elle-même comme une « salope » puisque adorant pratiquer la levrette depuis adolescente – l'écoutant avec une clope au bec, Mickey culpabilisait presque de l'avoir retourné. Toujours amoureuse de son ex ; toujours seule depuis qu'il a obtenu la garde de leur gamin. Elle avait besoin de se sentir minable cette nuit-là, et c'est vrai que Michael Crabtree lui présenta le CV du parfait candidat. Tant pis : Monsieur a joui. Ah si seulement Jenny avait su qu'il jetait des sortilèges et conduisait un bus magique, qu'il était empêtré dans le commencent d'une putain de guerre invisible pour les gens comme elle, sûrement aurait-elle appris à relativiser un peu plus – ou bien la stupeur l'aurait fait gerber une seconde fois. Mais il aime bien l'idée que Jenny puisse encore baiser et chialer librement au fond d'un pub. Sa corde raide est « normale », non moins triste mais classique, et putain qu'est-ce qu'elle risque de la regretter si l'avenir tourne en leur défaveur. Bref, tout ça pour dire que Miss O'Towmey – qui écrase de sa beauté n'importe quelle femme, à commencer par Jenny – l'embrassant avec une intensité si visible qu'il faudrait être eunuque pour ne pas la sentir a un effet instantané sur lui. Signal reçu, et surtout validé. Mickey laisse ses lèvres – sur lesquelles un sourire se dessine plus grand encore – se faire prendre otage, descend ses mains jusqu'aux fesses de Sara auquel il s'agrippe avec une satisfaction non dissimulée, puis la soulève en lui laissant le bon soin de l'enlacer avec ses jambes. Il embrasse l'avant de son cou, serre un peu plus son petit corps contre lui, balance sa cigarette qui l'encombre, et sachant l'estomac de Sara bien accroché, transplane avec elle jusqu'à l'intérieur du magicobus. L’atterrissage est brusque, suit la pulsion folle du sang de Mickey dans ses veines, le lit une place sur lequel il a tenté – avec une précision branlante – de se réceptionner tape avec bruit contre la tôle. Toujours un bras autour de la taille de Sara qu'il ne compte plus lâcher jusqu'à demain matin, le deuxième lui permet de s'appuyer contre la fenêtre, sa main à plat contre. Ce sont ses tibias qui ont heurté le longeron en métal – Michael fait bravement fi de la douleur, bien qu'une grimace déforme son visage quelques secondes. Il fait attention à ce que la tête de Sara ne cogne pas, se plie en deux pour l'embrasser, jusqu'à finalement la lâcher et observer son dos s'écraser en travers contre le matelas qui encaisse le choc non sans un couinement prouvant sa qualité à chier. Après s'être stoppé deux-trois secondes, tout au plus, pour la détailler de haut en bas avec l'avidité d'un chien, ou d'un homme amoureux – tout dépend du point de vue –, Mickey retire à la va-vite son t-shirt qu'il jette derrière lui, se foutant royalement de son sort. À l'étroit sur son corps maigre, ses tatouages semblent eux-mêmes dévorer Sara des yeux. Il s'installe au-dessus d'elle, s'appuie sur ses coudes et prend une nouvelle fois possession de ses lèvres. Décorée d'un jeu de cartes, sa main parcourt son buste, caresse un de ses seins, puis descend jusqu'à son entre-jambe, dont elle épouse la forme pour appuyer contre avec une force mesurée ; quand elle se cambre, il descend sa bouche près de son oreille, mordille son lobe, parsème sa nuque de baisers, humant le parfum de sa peau, tandis qu'il déboutonne maintenant son jean, y glissant ses doigts qui rêvent, bien que sûrement pas plus que sa queue, d'investir les lieux depuis des mois. La respiration de Mickey fait un tour de montagnes russes en sentant les mains de Sara l'explorer ; son cœur martèle si puissamment sa poitrine qu'il pourrait la déchirer sans le moindre effort ; chacun de ses sens est en éveil, redécouvrant les plaisirs qu'une femme aimée peut provoquer d'une simple caresse. Mickey est heureux, brûle d'un désir qu'il ne se pensait plus capable d'éprouver depuis sa rupture. Malgré l'obscure métamorphose du pays qu'il observe avec colère, tristesse, déception et parfois même lassitude, la guerre civile sorcière mit sur sa route une de ses plus jolies révolutionnaires, Sara O'Towmey, qui, armée d'une beauté à couper le souffle, le séduit avant même de se présenter officiellement. Et maintenant qu'il en est tombé amoureux, qu'il rend grâce au ciel de la savoir réceptive ce soir, il lui souffle à l'oreille qu'il crève d'envie de la baiser, puisque, au risque de choquer sa défunte mère, Mickey Crabtree n'a jamais prétendu être romantique.
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MessageSujet: Re: (explicit content / sara) body electric. (explicit content / sara) body electric. EmptyLun 8 Mai - 21:10

Comprenez bien la situation : neuf mois, c'est quoi ? C'est une grossesse, déjà, mais le cas Sara O'Towmey n'est en rien concerné par ce merveilleux événement – sans déconner, écoutez un peu. Neuf mois, c'est plus de 270 jours. 270 jours durant lesquels elle n'a pas senti la main d'un homme l'effleurer, et où de ses lèvres ne fut volé aucun baiser. Vous pouvez ainsi commencer à saisir le tableau qui va se dresser devant vous. Mais rajoutez à ça que durant ces neuf mois de solitude sexuelle – n'allez pas croire qu'elle est redevenue vierge entre-temps, Sara O'Towmey n'a jamais manqué de ressources –, de « traversée du désert », dont tout à chacun serait sorti assoiffé, elle a rencontré des hommes. Plus d'un. Partant du viking tout droit sorti de son grand nord à quelques mangemorts dont l'intérêt qu'elle pouvait leur porter n'avait d'égal, à ses yeux, que la connerie de leur mouvement rappelant un peu trop les nazis dont sa mère lui avait parlé. Coucher avec les mangemorts ? Ne déconnez pas, elle était assoiffée, mais pas non plus à l'article de la mort. En revanche, le viking n'était franchement pas mal en soi, dans le genre mannequin suédois et un peu bourrin – n'allez pas croire : Miss O'Towmey s'était surprise bien souvent à lorgner dans sa direction, découvrant son attrait pour les dits mannequins-suédois-et-un-peu-bourrins –, ainsi s'était-elle autorisée à se réchauffer autrement que par le feu de camp qu'ils avaient allumés un soir, donnant à son abstinence indésirée un soir de congés, dont elle profita allègrement face à la découverte de la chaleur que pouvait dégager un homme des glaces. Après lui ? Plus rien. Et de longs mois s'étaient à nouveau écoulés sans rien avoir à se mettre sous la ceinture, laissant une demoiselle en détresse face à la frustration bien plus que face aux combats qui faisaient rage çà et là dans le pays. Tapant la pointe de ses chaussures contre les cailloux qui croisaient sa route, réitérant avec son sorcier du grand nord ses missions mais gardant les jambes serrées – ne lui demandez pas pourquoi, elle-même s'est posé plusieurs fois la question –, Sara avait repris sa traversée du désert puis.. rencontra Michael « Mickey » Crabtree. La comparaison entre les deux était vite faite : grand, blond, musclé et beau garçon versus un brun de taille légèrement supérieur la moyenne des hommes, aux allures reptiliennes et à la taille bientôt plus fine que la sienne. Mickey Crabtree n'était pas un bellâtre, et pourtant avait-il réussi à la charmer bien avant qu'elle n'en prenne conscience. Mais là encore, le temps fit son œuvre sur sa libido, non plus par contrainte mais par choix et désir profond d'emmerder son nouvel acolyte. Si Sara ne manquait pas de ressources, Mickey non plus ; aussi, si ses techniques de dragues étaient parfois douteuses au premier abord, elles avaient au moins le mérite de la faire rire. Et femme qui rit, on connaît la suite. Aussi, ce soir n'était plus qu'une question de temps, car quand bien même elle pouvait être une vraie emmerdeuse, elle n'en restait pas moins femme. Et chaque femme désire, à un moment ou à un autre, se faire agripper les fesses avec la même ferveur que les siennes en cet instant. Les lèvres contre lèvres ne durèrent  pas longtemps avant qu'elle n'entrouvre la bouche pour laisser passer celle de Mickey et jouer avec alors que ses jambes s'enroulaient autour de la taille du sorcier, faisant se rapprocher leurs bassins et permettant à Sara de comprendre un peu mieux encore l'effet qu'elle lui faisait. Tendant sa gorge à ses baisers, son souffle commençant déjà à s'agiter alors qu'il passait le chemin de ses lèvres, elle finit par grimacer lorsque son dos s'écrase contre le longeron de métal d'un des lits, sans pour autant se détacher du sorcier. Omettant les couinements de mécontentement du matelas, Sara détailla avec un petit rire l'entreprise de Mickey pour parvenir à retirer son t-shirt et décida d'envoyer valser le sien avec, sans la moindre considération. À peine le bout de tissu jeté Dieu seul savait où, elle attrapa la nuque du sorcier pour porter à nouveau ses lèvres contre les siennes et laisser sa langue vagabonder, tandis que son corps tout entier frémissait sous le parcours de ses doigts tatoués. Bombant sa poitrine alors que sa main caressait son sein, elle se redressa, porta ses doigts dans son dos pour décrocher son soutien-gorge qui, comme le t-shirt un peu plus tôt, s'échoua au sol, et attira de plus bel Mickey contre elle, ses mains entourant son visage. Cambrant le bassin alors que sa main descendait jusqu'à son entrejambe, elle lui mordit la lèvre et, dans une surprise qui n'en n'était pourtant pas vraiment une – elle savait, après tout, comment ça se passait dans ces moments-là, non ? –, ses dents se resserrèrent lorsqu'il glissa sa main non plus contre son jean mais en dessous. Saisissant son poignet pour inciter ses doigts à continuer leur exploration, elle l'appuya un peu plus contre son intimité, le geste faisant office d'un nouveau signal pourtant superflu : ni l'un ni l'autre ne comptaient s'arrêter en si bon chemin. Sentant ses jambes qui commençaient déjà à trembler, Sara remonta sa main vers le visage de Michael, puis la laissa redescendre le long de son torse, parcourant sa peau, son dos, jusqu'à atterrir vers son bas-ventre. Si leurs vêtements n'avaient, jusque-là, pas fait long feu, la ceinture qui maintenait le jean du sorcier retrouva bientôt ses comparses sur le sol alors que, de ses pieds, elle entreprit de faire glisser le pantalon le long de ses jambes. Soupirant d'un plaisir provoqué par la danse de ses doigts en elle, elle rompit le contact de leurs lèvres le temps de cracher dans sa main puis empoigna son entrejambe pour laisser sa main le parcourir, sentant presque ses veines battre contre sa paume. Elle étouffa un gémissement lorsqu'il lui souffla ses intentions, sa jambe se resserrant derrière la cuisse de Mickey pour l'attirer un peu plus vers elle sans qu'elle n'arrête le mouvement de ses doigts. Prise d'un désir incontestable, elle le fit basculer, laissant le dos du révolutionnaire s'écraser contre le matelas qui, une fois de plus, couina dans un mécontentement certain, et se redressa pour retirer totalement son pantalon et son tanga avant de se remettre au-dessus de lui. Lui lançant une œillade appuyée, elle parcourut de ses lèvres sa mâchoire, son cou, son torse, son bas-ventre, sans cesser sa descente vers son entrejambe, qu'elle prit à la fois en main comme en bouche, commençant à jouer avec sa langue. Un sourire en coin aux lèvres, le bout des doigts tremblant sous l'excitation, elle ne put s'empêcher de se dire que si Mickey avait déjà envie de la baiser, son envie ne serait désormais que décuplée, tout comme la sienne grandissait encore.
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MessageSujet: Re: (explicit content / sara) body electric. (explicit content / sara) body electric. EmptyMar 16 Mai - 20:39

En effet, Mickey Crabtree n'est pas romantique. Je crois qu'il n'a jamais offert un bouquet de fleurs, une boite de chocolats, encore moins un bijou – pas les moyens, déjà. Un dîner aux chandelles ? Hm. Soutenir une femme dans les tâches ménagères ? C'est un sorcier paresseux, même agiter sa baguette pour déblayer les lieux le fait soupirer. Promenade au bord d'une rivière de conte de fées ? Si, par miracle, il l'avait fait, il se serait plutôt amusé à pousser la dame dans l'eau glacée – oui, comme un rustre, c'est ça – avant de la rejoindre sans enlever ses chaussures. Non, ce n'est définitivement pas son genre. Selon sa conception de la séduction, ce type de comportement n'aide pas du tout le sexe fort à séduire sa colombe. Depuis quand une femme a-t-elle envie de voir un bouquet de fleurs se charger de lui déclarer sa flamme ? Hors de question. Tu gardes ton fric pour l'inviter à boire un verre et, à ce moment-là, tu lui dis droit dans les yeux que t'es amoureux. Croyez-moi, sur le long terme, c'est sûrement plus solide. Michael est direct. Le romantisme à l'eau de rose peut mâcher le travail, certes, mais ce dernier ne vaut que dalle si le prince charmant ne prouve pas sa valeur. Justement, comme le disait son vénérable père : la valeur d'un homme se mesure à sa franchise, sa loyauté et ses couilles. Tu peux offrir tous les chocolats que tu veux, si ta femme te surprend plusieurs fois en train de mater les jolies miches d'une autre, le sucre ne sauvera pas les tiennes. Ça revient à passer de la pommade sur une fracture ouverte : aucune utilité. Un problème se résout à sa source. Franchise, loyauté, couilles. Ne jamais perdre cette trinité des yeux quand tu tombes amoureux. Mickey ne garantira jamais à Sara une vie parfaite, sans accroc, rythmée par une entente idyllique. Ne lui promettra jamais qu'il fera tout son possible pour l'aider à la maison, qu'il l’emmènera dîner trois fois par semaine, qu'il lui offrira tous les colliers qu'elle désire, même la lune si elle le souhaite, qu'il lui fera l'amour tous les soirs mieux encore qu'un acteur dans un film moldu. Pourquoi mentir ? Il se connaît, trop bien maintenant avec toutes ses années vécues dans les pattes. Dans le privé, son caractère n'est pas aussi rigolo qu'il en a l'air : il est impulsif, fier, provocateur et jaloux, autrement dit casse couilles. Évidemment qu'ils vont se prendre la tête trois fois par semaine à défaut d'aller au restaurant. Sa mère était une fée du logis, croyait dur comme fer au principe suivant : ce n'est pas le rôle d'un homme d'entretenir une maison, il se contente de la financer, c'est-à-dire obéit le reste du temps à sa femme qui fait tout à l'intérieur, donc domine le domaine, une sorte d'accord tacite. Il a été élevé de cette façon – il aime le dire en haussant les épaules –, il n'a pas les réflexes de l'homme « moderne ». Ses poches ont toujours été vides, les sorties et les cadeaux hebdomadaires c'est du domaine de l'impossible. Quant à la lune... Il peut toujours tenter s'il a un coup dans le nez. Transition idéale pour le dernier « mensonge » de la liste : il lui arrive d'être trop hs – parfois ivre – pour bander ou, tout du moins, pas d'être suffisamment en état pour prolonger l'effort physique jusqu'à l'arrivée en fanfare des premières lueurs de l'aube. C'est sûr, il peut plutôt lui jurer qu'elle l'insultera, le tapera, crèvera même d'envie de le mordre tant son comportement la gonflera certains soirs. Il peut aussi lui assurer que leur maison sera régie par le désordre, les enfants qui courent, jouent partout, gueulant tous si fort qu'ils prieront le seigneur de leur éclater les tympans pour ne plus les entendre. Qu'importe les problèmes, les disputes qui animeront leur couple puisqu'il peut, par contre, lui promettre qu'il ne trahira jamais sa confiance et l'aimera jusqu'à la fin de ses jours. Mickey le sait : une vie rêvée, ce n'est pas dans ses cordes, il n'est pas magicien – pas au sens moldu de l'expression –, mais un amour à toute épreuve l'est. Dans le fond, tout ce qu'il a à offrir, c'est lui-même, avec ses qualités, son amour, ses rêves, mais aussi ses défauts, sa sale gueule et l'espoir qu'elle tolérera leur existence. Et une sacrée partie de baise pour leur première fois – un « + » non négligeable quand on ne souffre d'aucune pudeur. C'est quelque chose qu'il adore chez Sara. Cette absence totale de retenue, la façon dont elle mord sa lèvre sous l’excitation, lui intime l'ordre de poursuivre d'une pression brûlante – petit soldat, tout à fait exemplaire, Michael s'exécute aussitôt. L'envie de lui dire qu'il l'aime galope encore dans son esprit, mais, là, il a plus urgent sur feu. Son souffle rauque, presque rocailleux – comme l'est souvent celui des fumeurs de longue date –, réchauffe pendant plusieurs secondes la peau des seins de Sara tandis qu'il s'appuie à l'aide sa main libre contre le matelas en voûtant légèrement son dos pour entreprendre de descendre un peu ses lèvres, occupant davantage son autre main en rentrant plus profondément deux de ses doigts dans un geste sec. Mickey raffole de tout ce qu'implique le sexe : la proximité, le désir, les sensations, même les odeurs et l'humidité, donc sentir Sara mouiller et s'ouvrir de la sorte accélère un peu plus sa respiration, complique davantage la cohabitation entre son jean et sa queue. Par chance, Sara tempère rapidement les troubles de voisinage en défaisant sa ceinture, pressé, Mickey tire sur son pantalon pour l'aider – si le romantisme n'est pas son genre, porter un boxer non plus. Trop grand pour ce foutu lit, il cogne l'arrière de sa tête quand son dos épouse le matelas, efface sa grimace de son visage en détaillant, de haut en bas, Sara qui se déshabille totalement. Répondant à son baiser, il presse sa nuque, l'intensifie, lâche un soupir en suivant ses mouvements des yeux, serre vite ses cheveux entre ses doigts. Sa nuque basculée vers l'arrière, il expire bruyamment, appuyant parfois sur le crâne de Sara pour l'encourager à le prendre plus profondément en bouche. « Je vais te défoncer putain » fuit de sa bouche quand leurs pupilles se croisent à nouveau, son désir gonflé à son maximum, si bien que même ce pauvre magicobus, s'il le pouvait, détournerait sûrement les yeux. Toujours sa main perdue dans les cheveux de Sara, Michael tire légèrement sa tête vers l'arrière, en profite pour se lever du lit, puis l'attire immédiatement contre lui après l'avoir incité à se redresser, sa main droite explorant tout son corps, la gauche retrouvant le confort de son intimité. Ses lèvres s'arrêtent sur chaque parcelle de sa nuque tandis qu'il presse toujours plus son corps contre le sien. Toutes deux, ses mains agrippent ses hanches et la font pivoter dos à lui. Il caresse, embrasse l'arrière de sa nuque, son dos, la cambrure de ses reins, met un genou à terre pour écarter ses cuisses et glisser sa langue entre. Après un moment, il se redresse, insère une dernière fois ses doigts en elle, parcourant son dos avec sa main qui rejoint finalement la hanche de Sara. Un souffle, agité d'une intense satisfaction, s'échappe d'entre ses lèvres lorsqu'il entre enfin elle ; son excitation l'empêche de mesurer ses va-et-vient qui ont tôt fait d'être suivis d'un bruit de claquement répété, peau contre peau.
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MessageSujet: Re: (explicit content / sara) body electric. (explicit content / sara) body electric. EmptyMar 16 Mai - 22:05

Nombreuses étaient encore, à cette époque, les femmes qui rêvaient de leur première fois avec un homme comme d'une balade romantique au bord de mer, comme l'accomplissement sensuel de chaque partie de leur corps, voyant l'ouverture de leur cuisse semblable à celle de leur cœur. Nombreuses encore étaient celles qui ne pouvaient s'imaginer d'autre façon de sceller le début de leur couple – car la suite des aventures ne possédait pas vraiment de mystère pour Sara sur ce point : elle savait qu'après avoir frotté une première fois tout son corps contre celui de Mickey, elle ne s'arrêterait plus, aussi loin son imagination pouvait-elle l'emmener, et sans doute était-ce la première fois qu'elle ressentait un tel effet – qu'une baise bestiale, animale et primaire sur les matelas bringuebalants et mécontents d'un magicobus volé, déserté de ses habitants en dehors de ce couple naissant. Ah, les bougies, les mots d'amour susurrés avec une telle sensualité que la fleur de madame semblait humide d'une fraîche rosée. Un rêve pour bon nombre d'entre nous, qui ne se réalisa pas sous le toit du fameux magicobus dérobé au Ministère qui, nul doute n'était permis, aurait probablement rougi de ce qui se passait en son cœur s'il en avait eu la possibilité. Si faire l'amour était l'unique façon de commencer une histoire romantique pour certaines femmes, Sara ne s'était jamais embarrassée d'une telle question : pourquoi ne se ferait-elle pas baiser comme une chienne si tel était son désir ardent, brûlant, la consumant depuis des semaines à la simple vision imaginaire de l'acte ? Dire qu'elle ne s'était pas octroyé quelques petits plaisirs solitaires en imaginant Mickey lui arracher des cris de jouissance jusqu'à l'orgasme aurait été mentir. Et l'image – et le son, ne nous méprenons pas : pourquoi faire petit quand on peut s'imaginer en stéréo – suffisait à lui faire resserrer dans un réflexe d'excitation ses cuisses lorsque Mickey s'approchait un peu trop d'elle, sentant sa fleur s'abreuver de ces fraîches perles de rosée quand elle n'avait pourtant pas vu la nuit passer. Des frissons la parcouraient souvent sans qu'elle ne puisse les refouler, ni même sembler vouloir le faire, alors qu'il ne faisait qu'effleurer les quelques centimètres de peau nue qu'elle laissait apercevoir. Ses dents avaient pris la fâcheuse habitude de s'enfoncer dans l'intérieur de ses joues pour l'aider à ne pas trahir son excitation, ses doigts, celle de se replier sur eux-même, faisant craquer ses phalanges alors que ses yeux se fermaient et lui passaient sur ses paupières le film de son fantasme. Oui, oui : fantasme. Vous ne trouvez pas Michael Crabtree à votre goût ? Une trop sale gueule, un corps trop fin, trop de tatouages – de mauvais goût pour beaucoup – et une langue ponctuée de grossièreté à chaque putain d phrase qui sort de sa bouche ? Tant pis pour vous. Vous ne savez donc pas comment apprécier les bonnes choses que la vie a à offrir. Car oui : Michael Crabtree est, sans l'ombre d'une hésitation, une de ces foutues bonnes choses à côté desquelles trop de gens passent, et ça, Sara O'Towmey l'avait bien compris. Aussi fantasmait-elle sur le bonhomme depuis tellement longtemps que la résistance en devenait bien plus ridicule qu'elle ne provoquait l'admiration. Pourquoi diable s'acharner à lui dire non quand elle crevait d'envie qu'il lui fasse hurler des « oui » toute la nuit ? C'était complètement débile et, enfin, elle l'avait compris. Et à cet instant précis, alors que sa langue parcourait son sexe, redessinait de son bout ses veines gonflées et battantes, Sara sentait que sa fleur n'était non plus simplement humide de par la si belle rosée du matin, mais belle est bien trempée comme si elle s'était prise une averse, et que la nécessité de le sentir en elle devenait de plus en plus forte. Aussi, comme une énième invitation, se mit-elle à agiter lascivement de gauche à droite ses hanches, relevant les yeux pour fixer son regard dans le sien, alors qu'elle le sentait s'enfoncer dans sa gorge, lui arrachant un gémissement d'excitation. Massant son service intégral sans le sortir de sa bouche, Sara laissa mourir son souffle qui devenait déjà plus haletant contre son pubis, resserrait et rouvrait tour à tour ses cuisses, le plus cambrée qu'elle pouvait, sans le quitter des yeux. Si elle se l'était souvent imaginée, il lui fallait désormais admettre sans le moindre mal que la queue de Mickey lui provoquait l'effet qu'elle lui faisait dans ses pensées, multiplié par dix. La sentir gonfler dans sa bouche lui donnait de plus en plus l'envie presque insupportable d'aller plus loin, lui arrachant un nouveau gémissement. Suivant le mouvement de sa main lorsqu'il lui fit relever la tête, Sara garda les yeux rivés sur lui, essuyant sa bouche du revers de sa main, le souffle court. Enfonçant violemment ses dents dans sa lèvre inférieure alors que les doigts de Mickey retrouvent la chaleur humide de son entrejambe, elle s'accrocha à ses cheveux, l'encourageant à continuer ses mouvements tout en l'accompagnant avec ses hanches. Sa respiration s'étouffa légèrement lorsqu'il la fit tourner et, alors qu'elle sentait sa bouche descendre le long de son dos, caresser ses fesses, et finir par se perdre entre ses cuisses, Sara se laissa tomber en avant, se réceptionnant grâce à ses paumes tournées vers le lit. Agrippant les draps déjà défaits entre ses doigts, elle colla un peu plus son entrejambe contre la bouche de Mickey pour l'inciter à continuer, elle souffla finalement un « Prends-moi putain » ponctué d'un gémissement équivoque. Cambrant son dos lorsqu'il insère ses doigts, puis un peu plus lorsqu'il la pénétra réellement, Sara lâcha un long gémissement, serrant entre ses doigts une des mains de Mickey. Accompagnant ses mouvements de ceux de ses hanches, elle les remonta le long de son côtes, son buste, emportant ceux du sorcier dans leur course, jusqu'à l'inciter à agripper un de ses seins, avant de mordre son poignet pour tenter d'étouffer les bruits qu'elle était incapable de contrôler. D'instinct, elle resserra un peu ses cuisses, pour le sentir un peu mieux encore en elle.
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